Dominique Bidault, président du GAPHIL, membre des Maximaphiles Français, connaît bien notre association dont il apprécie l’activité et les objectifs.
Les Maximaphiles Français quant à eux, après 65 ans d’existence, sont attachés à leur groupement au sein duquel ils se sentent bien.
En effet, il est agréable de pouvoir faire connaître notre passion auprès des adhérents de toutes les associations qu’il regroupe.
Les Maximaphiles Français : Dominique Bidault, vous êtes le Président du GAPHIL depuis 2006. Pouvez-vous nous présenter votre groupement régional ?
Dominique Bidault : Le Groupement Régional de Paris - Île-de-France regroupe 95 associations comprenant 4 219 adultes - 241 jeunes et 240 scolaires dans les départements suivants : Paris, la Seine-et-Marne, les Yvelines, l’Essonne, les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis, le Val-de-Marne et le Val-d’Oise. Il comprend également plusieurs associations spécialisées dont Les Maximaphiles Français.
MF : Notre association est membre du GAPHIL. Que vous apportent Les Maximaphiles Français au niveau de la région Île-de-France ?
DB : Nous sommes heureux de compter parmi nos membres une association à caractère national unanimement appréciée au plan international et qui a su fédérer les Maximaphiles de l’Europe entière et même jusqu’à la Chine à l’occasion de MaxiFrance 2005 que nous avons eu le plaisir d’organiser dans un partenariat entre les Maximaphiles Français et le Cercle Philatélique de Corbeil-Essonnes.
Les organisateurs d’expositions en région Île-de-France veulent tous accueillir cette classe de collection dans leurs manifestations, car la maximaphilie attire un public différent et en grand nombre dans ces rencontres.
Nous constatons que dans nos dernières expositions, des présentations maximaphiles émanant d’autres associations se font de plus en plus nombreuses.
MF : La maximaphilie apporte aux philatélistes une autre façon de collectionner. Quel est votre avis ?
DB : Oui, la maximaphilie apporte une autre façon de collectionner. Il semble plus facile pour un débutant de commencer par cette classe, financièrement plus accessible. De plus, on peut créer ses propres documents.
Les nouveaux produits de La Poste (collectors des régions, etc…) vont amener de nouveaux collectionneurs vers cette classe de la philatélie.
MF : Un des objectifs des MF est le développement de notre classe en direction des jeunes. Nous allons participer cette année au grand rendez-vous jeunesse du GAPHIL : l’Euro-Poulbot 2010, en rassemblant sur le site de Boissy-le-Châtel, les 4-5 et 6 juin, toutes les collections jeunesse de Maximaphilie. Qu’en pensez-vous ?
DB : C’est formidable !
Associer la Jeunesse maximaphile à une manifestation francilienne ne peut que dynamiser le groupement philatélique d’Île-de-France et le succès sera sans nul doute au rendez-vous.
Un des créneaux de la philatélie est la jeunesse, et Les Maximaphiles Français, avec le partenariat jeunesse qu’ils proposent aux associations, pourront nous montrer de nouvelles collections de diverses régions, fruit du travail de nouveaux collectionneurs qui deviendront peut-être de futurs compétiteurs.
Nous pourrons y trouver également un atelier maximaphile de découverte et peut-être faire de nouveaux adeptes pour cette classe attrayante de philatélie. Les Maximaphiles Français ont remporté également un prix au concours Fondation ADPhile 2009 en présentant Maxi Jeu, j’espère que ce jeu pourra être utilisé dans les futures manifestations jeunesse.
MF : Merci et rendez-vous au Congrès Régional 2010 à Eaubonne (Val-d’Oise) et en Seine-et-Marne avec l’Euro Poulbot !