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mercredi 22 février 2012, par Webmestre
Les Jeux Olympiques de l’Antiquité

Histoire ou légende, il n’est pas aisé de connaître les raisons exactes de la naissance des jeux olympiques. Destinés à honorer Zeus, nous savons qu’ils sont instaurés en 776 avant J.-C. à Olympie. Ces jeux panhelléniques ont lieu tous les 4 ans (une olympiade) en alternance avec ceux Delphes (jeux pythiques), Némée (jeux néméens) et de l’Isthme (jeux isthmiques). Ils durent 5 jours et donnent lieu à une trêve générale.

Le site

Olympie étant un sanctuaire, les jeux se déroulent en dehors l’Altis (partie sacrée) où se trouvent les diverses installations sportives (stade, palestre, gymnase…).

Les athlètes

Que ce soit à l’entraînement ou en compétition, les athlètes sont nus. C’est le reflet de l’idéal d’équilibre harmonieux entre le corps et l’esprit repris plus tard par les Romains (mens sana in corpore sano). La protection corporelle était faite de soins, notamment l’application d’huile d’olive extraite d’un arrybale et l’élimination de la sueur et de l’huile au moyen d’un strigile.

S’il ne faut citer qu’un athlète de cette époque, c’est Milon de Crotone qui sera à l’honneur. En effet, il a été de très nombreuses fois vainqueur de l’épreuve de lutte (six fois à Olympie, sept fois à Delphes, dix fois à l’Isthme et neuf fois à Némée).

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N.B. Cette statue ne date pas de l’antiquité

Les épreuves

Les épreuves ont lieu dans le stade et sur l’hippodrome.

Courses de chars et courses montées constituent le menu hippique et l’entame des compétitions (le 2e jour), avec en point d’orgue l’épreuve du quadrige.

Les autres épreuves appelées « gymniques », c’est à dire au sens propre « nues » débutent le 3e jour avec le pentathlon comportant cinq épreuves : le lancer du disque, le saut en longueur, le lancer du javelot, la course et la lutte.

Les courses et les épreuves de combat ont lieu le 4e jour.

les différents types de courses sont :

  • La course du stade qui couvre une longueur de stade, soit environ 192m.
  • Le diaulos, deux longueurs ou double stade.
  • Le dolichos est une course de longue distance (de 7 à 24 stades).

Après les courses, on passe aux épreuves dites « lourdes » (βαρέα ἆθλα), à savoir, le pugilat (boxe), lutte et pancrace.

Enfin, la course en armes, les athlètes sont revêtus d’un casque et de jambières et portent un bouclier, clôt la partie sportive des jeux.

Les récompenses

Le 5e et dernier jour, les vainqueurs sont à l’honneur. Dans le stade, ils sont couverts de rubans et reçoivent des palmes. On leur remet ensuite des couronnes d’olivier lors d’une cérémonie solennelle.

A cette époque, les Grecs pensent que ce sont les dieux qui décident d’accorder la victoire à un athlète. Ils représentent la victoire sous la forme d’un personnage féminin ailé, appelé Niké, ce qui signifie « victoire » en grec.

Les femmes à Olympie

Les femmes ne sont pas acceptées aux jeux olympiques. Pour elles existent les Heraia. Il s’agit d’une épreuve de course (6/5e d’un stade), cependant réservée aux vierges. Plusieurs courses sont organisées par tranches d’age.

post scriptum :
Cet article n’a pas la prétention d’être exhaustif. Il est librement inspiré d’un document issu du site « Le Musée Olympique » intitulé Les jeux olympiques dans l’antiquité et de l’article de Wikipédia Jeux olympiques antiques

Complément en images - cliquez !


Maquette du site d’Olympie. Au centre l’Altis, tout en haut le stade.

En haut à gauche, une partie de la palestre et le début du gymnase.

La palestre

Crypte, (passage vouté vers le stade)

Crypte, du stade vers l’Altis

Le stade avec la ligne de départ.

Scène de préparation en palestre

Dans la palestre, lanceur de javelot, de disque et sauteur en longueur.

Palestre. A gauche, l’athlète tient un strigile.

Arrybale destiné à stocker l’huile de protection.

Cet athlète (Apoximène) se racle la peau avec un strigile.

Scène de palestre sur la base d’une statue.

Conducteur de char.

L’Aurige de Delphes. Probablement en remerciement pour une victoire aux jeux pythiques.

Discobole sous l’autorité de son entraîneur. Gare au baton !

Discobole

Discobole. Remarquez la position de la tête par rapport au précédent.

Discobole. Le timbre est une reprise de celui émis en 1896.

Lanceur de disque sur monnaie de Kos.

Disque en cuivre avec une incision représentant un sauteur en longueur.

Le sauteur est équipé de « poids » pour aller plus loin.

Lancer du javelot. Sur le timbre le col de l’amphore a été modifié !

Lancer du javelot sur une coupe à figures rouges.

Course sur une amphore du VIe siècle av. JC

Entraînement à la lutte (base de statue)

Prise de lutteurs en bronze.

Lutteurs de l’époque hellénistique.

Pugilat sur un fragment de vase à figures rouges.

Document

Pugiliste au repos.

Diadumène, athlète ayant reçu un ruban en récompense de sa victoire.

Monnaie. A gauche, Niké présentant la couronne du vainqueur.

Déesse personnalisation des jeux athlétiques portant le coq symbole de victoire.

Femme en course (fragment d’objet en cuivre)
Les Maximaphiles Français, association philatélique de collectionneurs de cartes maximum.
Association sans but lucratif, régie par la loi de 1901, membre de la Fédération Française des Associations Philatéliques (FFAP) et du GAPHIL.